Eric Boshman adore le vin, les repas, l'histoire de la cuisine. La table est son métier et sa passion. Eric se qualifie comme un conteur. Un passeur d'histoires qui transmet du vécu et il en a fait un métier.

Le coauteur du Goût des Belges est un homme pressé. Multitâches. Sommelier de formation, nommé meilleur sommelier de Belgique en 1989, il a travaillé chez Bruneau et chez Romeyer avant de créer son propre restaurant, Le pain et le vin, à Uccle. « J’ai quitté quand on a obtenu une étoile. Je n’ai pas de plaisir à travailler en cuisine. Le cuisinier s’exprime à travers une assiette. Moi, je suis trop extraverti. »
Depuis, il a développé sa palette autour d’une structure, la Food and Wine Academy. Cours d’œnologie, dégustations, événements, consultances, participation à l’émission Sans chichis de Joëlle Scoriels sur la RTBF… Le restaurant est finalement le seul moment où il s’arrête. Hors du temps. Précieux.
« Beaucoup de gens disent que la lecture d’un livre a changé leur vie, raconte-t-il. Moi, c’est l’écriture. L’édition du Goût des Belges a tout accéléré pour moi. L’impact de ce livre a été durable, on m’en parle encore régulièrement. On a sorti le premier volume en 2006. Aujourd’hui, nous préparons l’édition en anglais à l’occasion des Jeux olympiques. »
Cette évocation tendre, nostalgique et humoristique de notre cuisine nationale a bien marché : 12.000 exemplaires vendus du tome 1, un peu moins de 6.000 du tome 2. Le « best of » est disponible en librairie. Un livre qui est aussi une histoire belge.

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